Le phénomène des “ventes express de maisons” est en augmentation et atteint des niveaux considérables dans les principales villes du pays. C’est du moins ce qui ressort d’une analyse réalisée par le portail immobilier idealista.
Dans un communiqué, le portail indique qu'”environ 10 % des maisons à vendre annoncées sur idealista en septembre ont quitté le marché en moins d’une semaine”, la ville de Faro enregistrant le plus grand nombre de “ventes express”, avec 33 % des maisons vendues au cours de cette période. “Viennent ensuite Évora (22 %), Coimbra (16 %), Funchal (14 %), Santarém (10 %) et Porto (10 %)”, précise le portail. Étonnamment, Lisbonne et Braga se situent en dessous de la moyenne nationale, avec respectivement 8 % et 7 % des logements mis sur le marché en moins d’une semaine.
En revanche, Viana do Castelo, Viseu et Beja sont les principales villes qui enregistrent le moins de “ventes express”.
Au niveau national, la situation change
Si l’on étend l’analyse au niveau des districts, c’ est sur l’île de Madère et dans les districts de Porto et d’Aveiro que le plus grand nombre de maisons ont été vendues en moins d’une semaine. Dans les trois cas, la moyenne est de 13 % des maisons annoncées. Faro (12 %), Évora (12 %), Aveiro (9 %), Lisbonne (8 %), Setúbal (8 %), Leiria (8 %), Guarda (7 %), Santarém (6 %), Bragança (6 %), Castelo Branco (6 %) et Braga (6 %) sont les districts suivants. Viana do Castelo (5 %), Viseu (4 %) et Beja (3 %) se situent en bas du tableau.
Malgré ces chiffres et la croissance du phénomène, la vérité est que les “ventes express” ne représentent qu’une petite partie du marché. Selon le portail, 26 % des maisons restent sur le marché “entre un et trois mois” et 37 % restent sur le marché “entre trois mois et un an”. 8 % des appartements restent sur le marché pendant plus d’un an.